Après la mort de Richelieu, il embrassa le Protestantisme, et fut nommé professeur à l’Académie réformée de Saumur. Quelque temps après l’occasion se présenta pour moi de connaître le mérite de madame Hasselt comme tragédienne : ce fut dans l’opéra de Nicolaï, le Proscrit, dont le dernier acte, admirable sous tous les rapports, place à mon avis, Nicolaï très-haut parmi les compositeurs. Nicolaï possède, à mon avis, les trois conditions indispensables pour former un chef d’orchestre accompli. Je ne saurais vous dire, mon cher Humbert, l’impression que fit sur moi la voix incomparable et la verve frémissante de Pischek, tant depuis trois ans il avait fait de progrès. En 1897, mon ami Olivier (qui fut blessé l’année suivante par Mme Paulmier, depuis marquise de Dion) me demandait un conseil sur l’achat d’un journal. Mais cela arrivât-il tous les jours, il était fort à craindre qu’elle se contentât de répondre de loin à mon salut, lequel dans ce cas, répété quotidiennement pendant toute la saison, ne m’avancerait à rien. Dans cet opéra tiré d’un drame de Frédéric Soulié, une femme croyant son mari mort en exil, a épousé un autre homme qu’elle aimait et se voit, au retour de son premier époux, qu’elle respecte sans l’avoir jamais aimé d’amour, contrainte de quitter le second pour lui

Allez, ce n’est pas ma tante Lisa qui donnerait des coups de pied dans ses casseroles. C’est sans doute parce que Shakespeare n’est pas Allemand. Il parlait ainsi en traversant d’un pas douloureux la place Dauphine. Les hommes maigres sont de rudes hommes, déclara la Sarriette d’un air convaincu. Ma tante a tort de s’occuper de ces histoires, ça la maigrit, reprit la Sarriette. Ces réflexions le rendaient fort triste, non pas qu’il eût remarqué chez son frère ou chez Lisa la moindre dureté ; il souffrait de leur bonté même ; il s’accusait de manquer de délicatesse en s’installant ainsi chez eux. Allez, elle peut chercher, elle ne trouvera pas de mioche sous son traversin, ma tante. La vieille demoiselle, sous prétexte, ce jour-là, de savoir à quelle heure le four était chaud, pour apporter un plat de poires, dit le plus grand bien de la charcutière, se répandit en éloges sur la propreté et sur l’excellence de son boudin. Cherche bien, informe-toi, parle de son mal aux savants et aux ignorants

Le vent emportait de ses vêtements cette senteur grasse de la charcuterie, dont il était tout alangui. Il publia en 1666 un poëme épique intitulé : les Sarrasins chassés de France, dont le héros était Childebrand. L’après-midi, il avait crevé d’un coup de pied une tête d’étude qu’il faisait d’après cette gueuse de Cadine. Suis-je assez bête d’avoir crevé la tête de Cadine ! Un voiturin se charge, moyennant une somme assez modique, de faire parvenir en Italie sa cargaison de grands hommes, en les entassant dans une lourde carriole, ni plus, ni moins que des bourgeois du marais. Vous le devez, Sire, à votre propre gloire, au sang et à l’État, de plus, à la reconnaissance et à l’obligation que ce prince vous en aura. Je suis sûre que la Normande aura été insolente ; c’est son habitude… Quelque vaurien, quelque rouleur qu’elle aura ramassé dans la rue. Mais un vent humide s’était levé, soufflant sous la rue couverte. Elle fit un détour, alla rue Turbigo, à la boulangerie Taboureau, la plus belle boulangerie du quartier. Elle ferait bien de ne pas parler des cousins qui tombent du ciel, elle qui a trouvé un enfant dans sa boutique à poissons

L’orchestre, qu’on avait fort calomnié auprès de moi, dès mon arrivée, ne saurait être mis sans doute à la hauteur de celui du théâtre de Kerntnerthor, dont je parlerai bientôt, mais il marche bien cependant, et les jeunes artistes qui le composent sont pleins de cette chaleur et de cette bonne volonté qui, dans l’occasion enfantent des miracles. Ce théâtre de la Vienne, ainsi appelé parce qu’il se trouve sur le bord de la petite rivière de ce nom, est ouvert depuis trois ans à peine, et déjà il marche de façon à donner à son rival, celui de Kerntnerthor, de graves embarras ; c’est vers lui que se dirigent presque tous les artistes célèbres qui veulent se faire entendre à Vienne ; c’est sur ce théâtre que débutèrent Pischek pendant l’hiver de 1846, et Jenny Lind quelque temps après. BOURDIN (Maurice), antipape, né dans le Limousin, passa vers 1095 en Portugal, devint archevêque de Braga, et sacra l’empereur Henri V, malgré la défense du pape. Un autre Balderic, mort vers 1100, a composé une Chronique de Cambrai depuis Clovis jusqu’à l’an 1090, publiée à Douai en 1834, et trad

Déglacer la casserole avec 2 décilitres de fonds de veau corsé ; réduire de moitié ; ajouter ce fonds réduit dans la terrine ; fermer celle-ci avec son couvercle et souder avec un cordon de pâte à l’eau. 180g de terrine au figatelli Corse truffée à 4% exclusivement avec des tuber melanosporum. Poularde Édouard VII. – Farcir la poularde comme celle « à la Diva » et la pocher. Philippe de Valois l’acquit en 1340, et ses successeurs le conservèrent jusqu’en 1435, époque où Charles VII l’engagea à Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Dresser et disposer : 5 truffes entières de chaque côté de la pièce ; une garniture de quenelles, champignons, crêtes et rognons, liée à la sauce Suprême, à chaque extrémité. La dresser et l’entourer d’une garniture à la Financière disposée en bouquets. Dresser et décorer l’estomac d’une couronne de larges lames de truffes. Lever ensuite les suprêmes ; retirer les os de l’estomac et remplir le vide de la carcasse avec une garniture composée de : filets de mauviettes sautés au beurre juste au moment ; petites têtes de champignons ; rognons et crêtes de coq : le tout lié avec de la sauce Béchamel à l’essence de truffes noire lisse