Elle était dans tout l’éclat de sa réputation et de sa beauté lorsqu’en 1831 elle épousa M. Émile de Girardin. Mme de Girardin a cultivé avec succès le roman (le Lorgnon, le Marquis de Pontanges, Fraîche Tuber Brumale la Canne de Balzac, Marguerite), la comédie (l’École des Journalistes, 1839; Lady Tartufe, 1853; la Joie fait peur, 1854; le Chapeau d’un horloger), et même la tragédie (Judith, 1843; Cléopâtre, 1847); elle réussissait surtout dans la peinture des sentiments les plus délicats. Il croit donc (et il croit prouver que telle était aussi la doctrine de Socrate, de Platon, de Pythagore, d’Ovide, de Virgile, d’Apollonius de Thyane) que l’âme ne fait que se retremper en Dieu, se plonge dans l’oubli, avant chaque nouvelle renaissance dans l’Humanité. Il revint à Paris en 1844, sans avoir fait fortune. GIRAULT-DUVIVIER (Ch. P.), grammairien, né à Paris en 1765, m. en 1832, était associé d’agent de change et ne s’occupa de grammaire qu’en faisant l’éducation de ses filles. GIRARD (l’abbé Gabriel), grammairien, né à Clermont en Auvergne vers 1677, mort en 1748, était secrétaire général du roi pour les langues esclavone et russe, chapelain de la duchesse de Berry, fille du régent, et fut admis à l’Académie française. Il entra au service à 17 ans, embrassa les principes delà Révolution, fut député du bailliage de Senlis aux États généraux, présida en 1790 le directoire de l’Oise, et plus tard l’Assemblée législative; fut incarcéré pendant la Terreur et ne recouvra la liberté qu’au 9 thermidor

Laissez-les cuire pendant un quart d’heure, et assurez-vous qu’ils sont cuits en les piquant de nouveau, et en les pressant légèrement ; si le sang n’en sort plus la cuisson est faite. Prenez une livre de bœuf que vous coupez en morceaux assez menus, mettez-les dans une casserole avec oignons, carottes, un peu de lard et un demi-verre d’eau ; laissez mijoter et suer le tout pendant un quart d’heure, jusqu’à ce qu’il commence à s’attacher à la casserole ; versez ensuite environ une chopine d’eau bouillante, un peu de sel, faites bouillir trois quarts d’heure, passez au tamis et versez. Quand il est bien cuit et réduit en purée, mettez-le dans trois pintes de sang, dont deux de cochons et un de veau ; ajoutez-y le quart de crème et de la panne que vous couperez en dés. CALIXTE (George), en allemand Fraîche Tuber Brumale Callisen, théologien luthérien, né dans le Holstein en 1586, mort en 1656, fut professeur de théologie à Helmstœdt

Ce raisin a été beaucoup plus commun dans les vignobles de France, qu’il ne l’est aujourd’hui. J’interviens dans un rayon de 15km autour de Quimper, soit sur les communes d’Ergue-Gabéric, Pluguffan, Plomelin, Ploneis, Saint-Evarzec, Fouesnant, Clohars-Fouesnant, Gouesnach, Combrit, Plogonnec … On en trouve, dans les vignes, une variété différant très-peu de la précédente par la forme et la qualité de son fruit ; mais beaucoup par sa feuille. Le teinturier. Cette espèce a des signes caractéristiques, non-seulement par la forme de son fruit et de ses feuilles, mais encore par la couleur rouge très-foncée du jus exprimé de ses baies, et par la couleur presque incarnat que contractent ses pampres, long-tems avant que le fruit ait acquis sa maturité. Il a, par la forme de son grain, quelque analogie avec le précédent ; mais il est moins oblong en proportion de sa grosseur, et beaucoup moins serré à la grappe qui est rouge ; bois tirant sur le brun, et noué d’assez près. Sa grappe est courte, plutôt petit que gros ; il est d’un blanc tirant sur le jaune ; sa couleur est plus fortement ambrée du côté du soleil ; il se couvre, vers le tems de la maturité, de petits points briquetés qui lui laissent un caractère naturel constant

5. Une fois durci, malaxer le mélange et modeler des boules pour former vos truffes. Préparez une quantité de jus de volaille proportionnée à la quantité de truffes à conserver ; faites cuire complètement les truffes noire lisse dans ce jus, comme si elles devaient être immédiatement servies sur la table. Que le suc des pommes ne soit point sujet à s’aigrir, nôtre Auteur ne veut point en être crû sur sa parole ; il croit qu’il faut citer là-dessus quelque autorité, & il cite celle de Nonnius ; mais par malheur, il n’a pas pris garde que Nonnius parle ici des Pesches, & non des pommes ; il est vrai que Nonnius appelle les pesches du mot Latin poma ; mais le mot de persica, qu’il met un peu auparavant, devrait bien avoir empêché l’Anonyme espèces de truffes s’y méprendre. Ses œuvres, recueillies par Nicolaï, ont paru à Berlin, en 1790, 6 vol. TÊTES-RONDES, sobriquet par lequel les Cavaliers, partisans des Stuarts, désignèrent les Parlementaires

OCHS (Pierre), homme d’État suisse, né à Bâle en 1749, m. en 1808, entra en rapport avec les agents du Directoire, contribua à la paix de Bâle, fit de concert avec Brune et le colonel La Harpe la révolution helvétique de 1798, et fut nommé membre du Directoire de la république nouvelle. Élevé au collège des Jésuites de St-Omer, et destiné à l’Église, il préféra entrer au barreau, qui venait d’être rouvert à ses compatriotes, fut reçu avocat en 1798, et eut bientôt une nombreuse clientèle qui lui valut une immense fortune. Cependant le caractère de l’agitation qu’il excita fut d’être purement pacifique : habile jurisconsulte, il se servait pour résister à la loi des ressources fournies par la loi même, et il s’attacha à prévenir toute collision sanglante. Il prêta son appui aux whigs, dont il amena le triomphe, et vota avec eux la réforme parlementaire (1832) ; il obtint l’abolition de lois vexatoires pour les Irlandais, fit admettre ses compatriotes aux magistratures municipales, et fut lui-même nommé lord maire de Dublin (1841). Non content de ces succès, il sollicita le rappel de l’union, c’est-à-dire la dissolution de l’union législative de l’Irlande et de l’Angleterre, et provoqua dans ce but des pétitions et des meetings, qui devinrent bientôt menaçants : il fut alors arrêté de nouveau et condamné à la prison ; mais il réussit à faire casser l’arrêt par la Cour des lords (1844). Cependant il avait épuisé ses forces dans la poursuite d’un but impossible : il se rendit en Italie pour rétablir sa santé, mais il mourut à Gênes, en 1847. O’Connell possédait tout ce qu’il faut pour agir sur la foule : taille athlétique, voix retentissante, éloquence vive, sarcastique, style hardi et plein de métaphores ; aussi exerça-t-il un ascendant prodigieux sur le peuple irlandais