Lorsque c’était son tour d’être moniteur, nous ne nous tenions pas d’aise, car il était « bon enfant, » et au lieu de nous faire lice les préceptes de morale imprimés sur les tableaux, il nous racontait des histoires. Et quelles histoires ! C’était un homme encore jeune, dont les cheveux noirs et crépus, les grosses lèvres, le visage légèrement marqué de petite vérole n’étaient pas désagréables. Cette pension était dirigée par un homme qui eut quelque notoriété et remporta plus d’un succès dramatique. Il était alors célèbre « au boulevard du crime, » car on y jouait souvent Trente ans, ou la Vie d’un Joueur, gros drame émouvant et moral, qu’il avait machiné en collaboration avec Victor Ducange. Quant à la pension Saint-Victor, elle a eu de glorieuses destinées, car de transformation en transformation, elle est devenue ce grand collège Chaptal qui s’élève au point d’intersection de la rue de Rome et du boulevard des Batignolles ; l’œuvre de mon ancien maître, du « père Goubaux » a réussi ; ce qui tendrait à prouver que l’on peut faire des drames et être un bon pédagogue. Le père X…, le gros fabricant, qui s’était fait bâtir par le père Benoît un si beau château, disait avec notre modestie lyonnaise, lorsqu’il recevait des compliments : Euh, euh, une cadolle

La Drôme est aujourd’hui le département produisant le plus de Truffes noires et blanches fraîches noires de son nom latin « tuber melanosporum ». À Saint Donat sur l’Herbasse, Bruno Chartron et Mathieu Chartron, chefs et trufficulteurs de la maison qui porte son nom, partage avec passion un secret bien gardé et propose des week-ends ou des courts séjours autour de la Truffe. De la truffière à votre assiette, une jolie balade au milieu des chênes en compagnie du chien de la maison Chartron, suivie d’un repas aux sublimes saveurs du terroir. Texture : Une belle Truffe noire à l’extérieur et à la chair couleur brun clair aux nervures blanches. 8. Son nom a été donné à un grand nombre de lieux aux États-Unis ; les principaux sont : Lafayette, dans l’Indiana, sur le Wabash; 10 000 hab., et Fayetteville, dans la Caroline du Nord; 8000 hab. Au même titre que le caviar ou la truffe, le foie gras a d’abord été considéré comme un produit de luxe typiquement occidental. Il a été créé par la sous-chef de Per Se pendant le Covid, c’est un produit d’excellence. ’y suis obligé pour d’autres choses à Ravensnest ; mais qui donc supposera qu’à cause d’une pareille imposition, j’irai me défaire d’un domaine qui a été dans ma famille depuis cinq générations

Foncez un plat à potage, de Parmesan rapé ; mettez dessus un lit de pain ; sur ce pain, du Parmesan, ensuite du pain ; ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il y en ait suffisamment. Lors de son pèlerinage à la Mecque en 1324, Moussa Ier, roi de Mali, le Napoléon du désert, dont la souveraineté s’étendait depuis la forêt dense du Sud jusqu’aux portes de Ghadamès et de Ouargla, jusqu’à Tombouctou, Gao et Agadès, avait fait mieux que frapper l’imagination par un faste prodigieux. Nous l’avons vu par le récit d’Antoine Malfant, la récolte de l’or était entourée de mystères, que rehaussaient de séculaires légendes. Les naturels, apercevant cette fumée, viennent sur le rivage de la mer et, après avoir mis de l’or pour le prix des marchandises, ils s’éloignent. Les Carthaginois sortent alors de leurs vaisseaux, examinent la quantité d’or et, si elle leur parait répondre au prix de leurs marchandises, ils s’en retournent à bord. « Arrivés au delà des colonnes d’Hercule, écrivait l’auteur grec, les Carthaginois tirent leurs marchandises de leurs vaisseaux et les rangent le long du rivage : ils remontent ensuite à bord et font beaucoup de fumée. Leurs marchandises déposées dans un endroit déterminé, esclaves ou denrées, ils creusaient des trous correspondant à la quantité d’or qu’ils exigeaient en retour

C’est une fille étonnante ! C’est pour cela que nous avons été vaincus, c’est parce que nous avons été trahis ; sans cela nous étions certains de la victoire. La victoire populaire fut complète et couronna Louis-Philippe. C’étaient les deux frères ; le plus jeune, blond, petit, un peu mièvre, d’une jolie figure fine et allongée, fut promptement surnommé Jésus à cause de son extrême douceur ; l’aîné était tout l’opposé ; c’était un garçon pétulant, résistant, hautain, toujours prêt à la bataille et criant : « Vive l’empereur ! C’était Bourmont, le traître Bourmont, qui, avant de livrer le plan de campagne au roi d’Angleterre, caché dans une ferme voisine, avait fait enlever la poudre des cartouches et l’avait remplacée par du son ou par de la cendre. C’était la retraite de Russie, la bataille de Leipzig, la campagne de France, la bataille de Waterloo. La vieillesse ne lui faisait pas prendre la retraite disait-il, mais il est temps de céder à de plus jeunes. Petits et grands viennent, de temps en temps, donner un coup d’œil à leur immeuble aimé. Le père Goubaux, comme nous l’appelions alors, quoiqu’il n’eût guère que trente-cinq ans, semblait avoir multiplié les pseudonymes pour dérouter la curiosité ; Pierre Aubry dans le Courrier français, Hautefeuille à l’Opéra-Comique, Dorival dans différens petits recueils oubliés aujourd’hui, Prosper Dinaux au théâtre ; on s’y perdait