C’est de l’or en barre, mon garçon, une femme comme ça dans le commerce. A l’égard du projet d’une académie des sciences, je supplie V. M. de le regarder comme un effet de mon désir infini de me voir dans un état où je pourrais en quelque manière me rendre digne des grâces dont il plaît à V. M. de me combler. Dont accoucha sa trop féconde plume. A plusieurs reprises, les médecins durent intervenir pour faire cesser une intimité qui n’était pas exempte de péril. Quand j’arrivai chez Elstir, un peu plus tard, je crus d’abord que Mlle Simonet n’était pas dans l’atelier. Je suis certain qu’ils ne demandent pas à la loi plus que les autres, et je suis sûr qu’ils obtiennent moins. Il est vrai que parfois, selon les saisons, la truffe a plus ou moins de goût, mais c’est toujours un régal d’y aller ! Il n’échappe preſque rien aux hommes ; leurs careſſes ſont volontaires ; ils parlent, ils agiſſent, ils ſont empreſſez, & perſuadent moins. M. Courtois-Gérard conseillait de se servir, pour engrais, des fumiers des divers bestiaux, en donnant aux sols légers du fumier fermenté, avancé en décomposition, et aux terres fortes ou compactes du fumier récent qui achève de se décomposer dans le sol

Le causse de Montbel est donc bien le toit à trois faces dont les gouttières se déversent dans trois des grands bassins de France, Garonne, Loire, Rhône. La Dourbie, qui commence bien près de la Jonte, divise les deux derniers grands causses, le Noir et le Larzac ; elle passe à Saint-Jean-du-Bruel, Nant, la Roque-Sainte-Marguerite, et reçoit à droite le Trévesel (grossi du Bonheur-Bramabiau, la rivière débaptisée sous terre) et la Garenne. Si elle est blanche ou grise, c’est qu’elle n’est pas encore mûre. La plaque sensible est totalement incapable de faire comprendre la singularité de ces paysages : elle rend monotones et sans relief la brusquerie et la rectilignité des plans, qui sont, dans la nature, choses si saisissantes ; quant au crayon, même le plus habile, il supprime la richesse de ces couleurs ardentes, inusitées pour nous, qui sommes habitués à ne voir que des roches aux teintes ternes. À leur sommet, d’un bord à l’autre l’écartement n’est que de 1,000 mètres, et c’est ici que se trouve le plus resserré et relativement le plus profond de tous les cañons. Pour ne pas être forcé d’élever les frais jusqu’à une somme exorbitante, je ne demandai aux artistes que deux répétitions, dont l’une devait être partielle et l’autre générale

Par-ci, par-là, une marchande tire, parcimonieusement, d’un panier, deux ou trois feuilles d’oseille ou de choux, qu’elle partage entre des femmes, se les disputant, et l’on voit de larges mains de militaires refermées sur deux ou trois petites échalotes que la marchande y a déposées. Pour faire les plantations à la main, on se sert de la bêche ou d’une houe, et l’on s’applique à faire les trous en suivant les raies du dernier labour. Lorsque Ciramor ouvrit les yeux il était allongé dans un confortable lit d’une chambre du palais de Noz’Dingard. Le système racinaire de l’arbre truffier est le siège d’une union à bénéfice réciproque, appelée symbiose. Il s’appelle auj. Toumilat et est traversé par le nouveau canal de Suez. GESOBRIVATE ou GESOCRIDATE, auj. Brest. Mais si on relit attentivement ce même récit et les pages traitant de Chopin, qui le précèdent dans le livre de Lenz, alors, en outre de ces sentiments hostiles à l’égard de la Russie si caractéristiques chez George Sand, une autre impression s’impose. Ce sont justement les racines de ces espèces qui intéressent notre homme : son métier, les mycorhizer (du grec mykès – champignon, et rhiza – racine). Or, la « légende » qu’on nous prête est une citation des propres paroles de Buloz dites un jour à M. Plauchut, paroles que notre regretté ami avait citées à la page 36 de son livre Autour de Nohant, et que nous avions copiées avec indication de ce livre et du nom de l’auteur du récit, M. Buloz, à la page 61 de notre volume II

’un peu : si l’on remonte un siècle en arrière, 20 tonnes de truffes par an étaient produites dans le département. Aucun voyage n’est instructif si l’on n’a, avant de se mettre en chemin, bien saisi les principaux traits géographiques du pays à parcourir. George Sand ne fait que signaler en passant « Charles Poncy, dont le talent mérite bien d’être remarqué du public », pour analyser tout aussitôt fort longuement et avec grande sympathie la préface de Mme Amable Tastu au volume de Marie Carpentier. Au double village de Peyreleau-le-Rozier, le Tarn recueille la Jonte, venue de l’Aigoual en passant par Meyrueis, puis aux pieds du Méjean et du Noir. Les rouges coûtent le double environ. Et ce n’est pas aux dessins, aux photographies mêmes que l’on peut s’adresser pour acquérir une idée, fut-elle très vague, de leur magnificence. Il n’y a aucun parallèle à établir entre ces deux contrées, si ce n’est au point de vue de la géologie et de la coloration. Au point de vue pittoresque, les cañons composent les tableaux les plus grandioses de la nature ; tous les voyageurs s’accordent à proclamer la magnificence des spectacles offerts par ces défilés étroits, souvent obscurs, où la lumière descend verticale, mystérieuse et tamisée ; où les couchers du soleil donnent des reflets fantastiques aux couleurs éclatantes des roches rougies, jaunies et noircies par les sels de fer, tandis que les promontoires guide ultime des truffes falaises, hautes de 500 à 2,000 mètres, et tailladées par les météores en minarets et châteaux forts, jouent le rôle de coulisses de théâtre et amènent à chaque coude un changement de scène saisissant ; car bien souvent aucune route n’a pu être tracée dans le fond de ces fossés immenses ; le cours d’eau seul, qui les a patiemment excavés, y trouve place, et c’est en barque, sur ses flots, que s’opère (merveilleux voyage) la descente de l’étrange vallée